20 Aug

Installation sur le site de Choizel

Publié par PLB - Catégories : #EQUIRANDO

Non, non, je ne vous oublie pas !
Mais, entre le retour de Laurène de sa colo (merci Marc pour le van), la reprise du boulot et un WE ensolleillé et estival à la Rochelle, je n'ai pas eu le temps de replonger dans mon blog.
J'ai quand même pris le temps de trier les photos et aujourd'hui, je vais vous parler de notre installation sur le site de Choizel, destination finale de notre périple.

Lors de l'inscription, nous avions le choix entre ligne d'attache et paddock. Suivant l'avis éclairé de Nicole et Joël, équirandins avertis, nous avions préféré la ligne d'attache pour rester près des chevaux. En plus, un paddock de quelques m2 sur ne nous paraissait guère plus confortable.
Connaissant par ailleurs la disposition naturelle d'Iquito à faire fi des clôtures, une bonne attache me semblait plus raisonnable.

Une fois arrivés, les chevaux installés, nourris (bonjour le foin de l'année, tout fumant !), nous nous décidons... enfin, quand je dis "nous", je parle des filles. Comme d'habitude, les garçons sont partis chercher les véhicules. C'est ça la nouvelle égalité "hommes/femmes".
...bref, nous nous décidons à prendre l'apéro ! Vous ne nous croirez pas si vous voulez, mais pendant cette semaine, on a eu un mal de chien à trouver le temps de nous pauser pour déguster, qui son ricard, qui son whisky.

Bien nous en a pris ! Un quart d'heure plus tard, la pluie d'abord fine, est devenue très insistante et nous avons dû nous abriter, transies, pas encore "guenées" sous le hayon de la camionnette de Magali.
Lorsque les hommes sont arrivés, nous avons rapidement monté les tentes et la pluie devenant de plus en plue drue, je suis allée me faire une petite sieste bien méritée (polaire + duvet, un vrai bonheur). Ce faisant je ne peux rien vous raconter... même pas mes rêves, car je n'en ai aucun souvenir.

2 heures plus tard, la suave voix de l'animation m' a réveillée en annonçant l'ouverture de la manifestation suivie du pot d'acueil à 18 heures sous le chapiteau. Je jette un oeil dehors ; il ne pleut plus et Nicole erre comme une âme en peine.

Nous nous dirigeons vers le chapiteau. Discours du maire, des élus...j'en passe et des meilleures. Nous rameutons nos troupes, dispersées un peu partout sur le site. Ils arrivent. Enfin ! on va l'avoir notre apéro !

La suite est plutôt agréable, démonstration de danses western par une association locale et même initiation pour ceux qui veulent. Poussées par Claire et sans doute un peu décoincées par notre kirr, nous osons... je ne vous ferai aucun commentaire sur notre prestation...

Après toutes ces péripéties, nous nous sommes dirigés vers le lieu de repas. Sous la forme de buffet. Très sympa.
Là nous avons retrouvé quelques autres équirandins mayennais, comme Coco et son neveu.

Un peu plus tard, Claire et Magali ont eu quelques vélléités de nous entraîner vesr la salle de danse, mais la qualité de la musique nous a dissuadés.

De retour vers notre sweet home, la situation nous a paru quelque peu alarmante.
Il avait tellement plu que les lignes d'attache, déjà assez basses étaient complètement en guirlande ; prise de longe assurée, déjà que nos pauvres chéris trouvent la situation un peu moyenne et ne sont pas tous d'un calme olympien...

Après avoir fait chauffé nos méninges - la proposition de prendre chacun un tour de garde n'a pas obtenu de franc succès - la lumière est apparue. Mais bien sûr ! Chloé ! (voir 6ème étape).

Chloé est la jeune fille embauchée par les organisateurs de l'Equirando pour préparer la manifestation. C'est son numéro qui est affiché partout et pour tout problème, c'est elle qu'il faut contacter. Après, elle gère avec ses équipes.
Il est près de 23 heures. Nous appelons le numéro miracle et lui exposons notre problème. Branle-bas de combat. Elle débarque avec ses accolytes et en 2 temps 2 mouvements, une solution est trouvée.
On va remonter toutes les lignes d'attache au dessus de la tête des chevaux. Plus facile à dire qu'à faire car elles sont toutes liées les unes aux autres et accrochées à de gros troncs qui n'ont pas toujours de branche accessible.

Enfin, une demi-heure plus tard, c'est chose faite et nous pouvons aller nous coucher un peu plus sereins.
Merci Chloé !

A demain pour la suite de nos aventures.