Dimanche 13 septembre - Saint Pern
13 septembre. Randonnée en Ille & Vilaine au calendrier. Aucun inscrit. Notre Président préféré me propose de faire le "crash test" avec son nouveau cheval
qu'il n'a pas encore eu l'occasion de sortir en randonnée.
Nous voilà donc en route pour Saint Pern, à côté de Bécherel.
C'est le WE du patrimoine et notre randonnée s'inscrit dans le programme du WE.
Je suis un peu tête en l'air en ce moment et
j'oublie mon appareil photo. Notre photographe attitré n'étant pas présent, je teste mon téléphone. Pas mal le résultat. J'aurais dû en faire davantage.
Nous voilà partis pour une petite vingtaine de kilomètres.
Situé à proximité de la Cité du Livre de Bécherel, Saint-Pern présente un riche patrimoine architectural et religieux.
Manoir de la Tour Saint-Joseph
"Cette résidence constitue la maison mère d'une congrégation implantée dans 31 pays, sur les 5 continents : les petites soeurs des pauvres. Fondé à Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine) en 1839
par une cancalaise, Jeanne Jugan (1792 - 1879), l'institut est voué à l'accueil et au soin des personnes âgées sans ressources ou aux revenus modiques. En 1856, la supérieure générale et le
conseil des petites soeurs acquièrent et élisent résidence dans l'ancien manoir de la Tour qui tire son nom d'une tour démolie au milieu du XIXe siècle, dernier vestige d'une forteresse ruinée au
XVe siècle. La Tour semble avoir d'abord appartenu à la famille de Saint-Pern, puis elle passe à diverses familles avant de leur revenir à nouveau. Laissé à l'abandon après la Révolution, le
manoir est la propriété d'Adélaïde de Saint-Pern, qui avait épousé en 1794 Jean-Félix Guimberteau de la Malolière, inspecteur général des transports et convois militaires. Ce sont leurs
descendants qui le vendent aux petites soeurs des pauvres."
Après cette parenthèse culturelle, revenons à nos moutons, enfin, à nos chevaux.
Le premier km, Sipy trottine pas mal et se colle à Iquito, puis progressivement prend un peu plus d'autonomie.
Car, première pour moi, je suis devant et dois lire la carte. Jean-Yves préfère ne pas être distrait et avoir ses 2 mains de libre au cas où... En plus visiblement, Sipy ne connaît pas trop la
rêne d'appui.
Balade sympa. Je ne me trompe que 3 fois ! et nous arrivons à bon port vers 14 heures...quand les autres repartent.
Je propose à Jean-Yves d'arrêter là. Pour un petit père de 3 ans, ça suffit pour une première fois. Tout s'est bien passé. Il ne faut pas tenter le diable.
Après avoir discuté avec quelques cavaliers sympas, nous nous installons pour notre petit picnic, salade de pâtes et clafoutis aux prunes avant de
repartir.Bienvenue au club Sipy. Tu as passé ton examen de passage et je crois que Jean-Yves va te garder !