Samedi 5 août - Savennières
SAMEDI : tour improvisé qui nous mène à Savennières
La veille, nous avions étions tous d’accord pour ne pas reprendre les camions. Restait à savoir où nous allions partir : la forêt de Baulieu nous tentait bien, mais pas de carte, alors direction le nord de la Loire. Ce petit tour d’une vingtaine de km nous permettra de profiter un peu de l’après midi. Après avoir souhaité un bon retour à Claude et Thibault, nous voilà partis.
Nous avions trois ponts à traverser : celui de la Loire, un peu impressionnant nous a permis de d’admirer ce fleuve sauvage, indomptable en raison des nombreux sables mouvants présents. Si les chevaux s’y sont souvent abreuvés, nous étions toujours vigilants.
Nous avons découvert l’île de Béhuart, un petit paradis sur terre, avec un patrimoine bâti remarquable.
Nous sommes montés sur les hauteurs de Savennières, un très joli chemin nous y attendait, puis redescendu pour longer la voie SNCF ; nos chevaux ont d’ailleurs fait la connaissance du TGV et du TER. Mais nos chevaux sont de vrais randonneurs… ils ont été imperturbables… enfin presque (hein Pirouette ?).
L’arrivée à 14h30 a été appréciée, la chaleur était insoutenable et nous étions bien contents de mettre pied à terre. Notre ex Président préféré nous avez préparé le déjeuner et nous n’avions plus qu’à mettre les pieds sous la table : le top !
Après une partie de belote durant laquelle je me suis bien fait avoir toujours par le même (M. JY J.), nous sommes partis à la recherche de coteaux de l’Aubance à ma pressante demande (je dois bien le reconnaître…). Et oui, grâce aux dégustations organisées par Sylvie, ce délicieux vin fait son nid dans la Manche et l’amie qui m’a gentiment prêté son van pour le retour m’a passé commande… « Pas de problème lui ai-je répondu »… Sauf qu’il y en a eu un !!! Nous n’étions pas dans la région de l’Aubance mais dans celle du Layon et tels deux frères ennemis, ils s’évitent cordialement… Impossible de trouver une bouteille à proximité immédiate que cela soit chez un producteur ou dans les supermarchés… Bref je suis repartie bredouille mais j’ai bondi de joie quand j’ai vu que début septembre une dégustation nous attendait en Mayenne !!! Sauvée !!!
Mais après cette déconvenue, il ne fallait pas traîner… nous avions un rendez-vous… ce matin, notre BriBri a tapé la discut avec des joueurs de boules de fort (pétanque locale) et ils ont accepté de nous recevoir en fin de journée pour nous faire découvrir cette pratique. BriBri la locale de la rando a brillé… C’était bien sympa cette rencontre…
Le résultat de Bribri, à faire pâlir bien des boulistes !
Mais une nouvelle fois, pas trop de temps à perdre… nos hôtes nous avaient invités à manger !!! Un repas traditionnel, avec un met que personnellement je découvrais : l’anguille.
Le repas s’est achevé par un délicieux pâté aux prunes et la dégustation d’un vieux coteau du Layon… Le dernier jour approche…
Claire.