Vendredi 23 juillet - Rochefort sur Loire - 27 km

Hier, j'ai entrepris un grand nettoyage de Pâques dans mes papiers et sur mon ordinateur. Du coup, mon écriture est passée à la trappe. Je vais essayer de me rattraper aujourd'hui.

Donc, vendredi 23, me voici partie avec Laurène et notre chargement (voir article précédent). Nous cheminons avec Michel et son beau camion. Inquiet de nous voir nous encastrer sous le pont SNCF de Bouchemaine, Philippe nous avait engagées à prendre par la rocade extérieure d'Angers. Jusqu'à Angers, pas de problème. Nous perdions régulièrement Michel, mais à part ça tout roulait. A Angers, le GPS nous snobe, nous ratons la route et nous retrouvons direction Bouchemaine. Pas de panique. Nous verrons bien... Il suffit de ne pas nous avancer sous le tunnel s'il semble trop juste. Nous traversons plein de petits villages aux rues sinueuses. Laurène assure. S'ils ne veulent pas lui donner son permis EB, alors là, nous rendons notre tablier. Voilà Bouchemaine à l'horizon... Impeccable, le pont est à 4, 10m. Même avec le vélo, on ne doit pas dépasser 3m !

Quelques km plus loin, nous traversons la Loire...

 

... et arrivons à Rochefort. (cliquez si l'aspect historique vous intéresse).

Toujours de petites routes étroites et sinueuses.

Lorsque le GPS nous annonce "vous êtes arrivés", nous refusons de le croire. Pas de "Liaumerie" à l'horizon, mais une "Guillaumerie". Pas d'entrée visible. Nous faisons

demi-tour et au même endroit tombons sur Coco qui, lui aussi, affiche une air perplexe. Et si, nous sommes bien arrivés, mais l'entrée n'est pas très visible et faute de "Liaumerie", on peut lire :

 

C'est bien le nom de notre hôte. Il est 11 heures 05. Pile, poil dans les délais.

En attendant les autres, nous faisons le tour du propriétaire, un peu décontenancés par le site. Jean-Yves nous avoit bien dit que Paul était entrepreneur, mais nous n'imaginions pas vraiment le chantier. Y'en a partout... Laurène se dépêche de manoeuvrer avant que les autres n'arrivent, sinon ça risque d'être un peu sportif.

Entre temps, Paul est arrivé avec le frigo et nous a montré les différents lieux stratégiques ; la salle, la douche, le barbecue... Aujourd'hui, il ne travaille pas et a prévu de "ranger" pour nous donner un peu plus d'espace.

 

 Lorsque Joël et Sophie arrivent, nous sortons les chevaux et envisageons de monter les paddocks avant de partir en balade. Nous craignons un peu le dureté du sol... et nous avions bien raison. 2 heures, il nous a fallu, mais le résultat est pas mal du tout. Y'a de l'espace et malgré les ronces, des bosquets qui donnent de l'ombre. 

Nous choisissons d'en faire deux, pour séparer Nazka des mâles. Elle choisira celui qu'elle préfère...

 

Tout cela fait, il est déjà 14 heures et il commence à faire très chaud.  Nous avalons notre picnic et les cavaliers se préparent pour la boucle de l'île Rochefort, entre vigne et rivière, annoncée pour une vingtaine de km.

 

En attendant je bouquine tranquillement au soleil en compagnie de Dakkar (le lévrier irlandais) et Echo (le boxer).

 

Didier et Gigi arrivent à 17 heures tapant. Nous mettons Nazka au paddock et partons vers Murs Erigné. Immense super marché. Nous sommes 11 ce WE et mine de rien, le caddie est bourré craqué. ça me déprime ce genre de courses !

Retour au campement vers 20 heures. Nos cavaliers viennent de rentrer. Tout s'est bien passé. Le circuit était sympa mais la boucle était plus longue que prévu (environ 27 km). 2 petits problèmes méritent d'être signalés à nos successeurs (chemin inexistant et arrivée dans une proprriété privée).

 

 

François, Catherine et Clément viennent également d'arriver.  

Paul nous montre où planter nos tentes, sur sa pelouse, à côté de la piscine, qui malheureusement n'est pas nettoyée. Normalement, elle le sera pour les aoûtiens.

 

 

    

Paul nous a installé une table à côté du barbecue.

 Les chevaux sont au paddock. Il est 22 heures et maintenant...

l'heure de déguster enfin un apéritif bien frais et bien mérité.

Le repas se déroule dans la bonne humeur jusqu'à une heure bien avancée.

Il est déjà minuit et nous regagnons nos tentes. Demain est une grosse journée.

A+.