1er mai 2011 - Changé
Chaque année, au moment de préparer notre randonnée annuelle, l’angoisse gagne les membres du bureau… Comment faire aussi bien, si ce n’est mieux que les années passées ? Comment ne pas décevoir nos fidèles habitués ?
Nous avons pris l’habitude de changer de zone chaque année et d’offrir le maximum d’itinéraires non goudronnés. Cela devient de plus en plus difficile, les chemins perdant du terrain au profit de l’urbanisation galopante, surtout autour des villes.
Mais Gigi et moi avions envie, cette fois, d’organiser un 1er mai, chez nous, c'est-à-dire aux portes de Laval. Au départ, nous avons eu quelques difficultés à convaincre nos accolytes, mais finalement (et en raison d'absence de contre-proposition tenant la route), nous nous sommes fixés sur Changé, Saint-Jean. Un peu de halage, un peu de ville, un peu de bois… Les ingrédients nous semblaient réunis pour bâtir quelque chose de sympa et varié.
L’organisation d’une randonnée de ce type démarre très en amont, dès la fin de l’année précédente. On commence par tracer grossièrement un circuit, on cherche le parking suffisamment grand pour accueillir une centaine de chevaux (notre maxi a été de 96), une salle pour le repas, on essaie de se mettre d’accord (et on y arrive) sur les modalités de repas, on informe les mairies concernées (dès fois qu’il y aurait une autre manifestation ce jour-là)...
Puis, le gros du travail commence. On reconnait les tronçons, les uns après les autres, à pied ou en vélo, puis à partir du circuit initial, on repère les passages privés qui nous permettraient soit d’éviter des routes, soit de passer près d’un endroit sympa (château ou autre curiosité). Puis on recherche les propriétaires, on les rencontre et on négocie avec eux le passage.
Je dis « on »… En fait, c’est beaucoup Jean-Yves qui s’y colle. Il est assez disponible, il aime ça et se débrouille plutôt bien sur le sujet.
Tout cela prend plusieurs mois. C’est comme le tango, on avance et on recule. On est parfois découragé devant l’opiniâtrée de certains. Et puis enfin, on peut tester « en vrai » le circuit. En général, ce sont les membres du bureau et certains cavaliers bénévoles qui ne montent pas le jour J.
Cette année, nous n’étions que 4 (Gigi, Thierry, Fabien et moi). On a eu un peu de mal au démarrage, car la première partie privée n’était pas encore ouverte, mais finalement nous avons validé le circuit ; l’objectif étant de repérer les endroits dangereux (croisements de route, difficulté particulière …), à débroussailler ou difficiles, pour préparer le balisage.
La veille (pas plus tôt, sinon les balises disparaissent), une équipe de choc chausse ses bottes et armée d’agrafeuse, masse et autre barre à mine, balise le mieux qu’elle peut le circuit pour faciliter les choses pour les cavaliers qui ne maîtrisent pas la lecture de carte, enfin, s’il en existe encore…
Le jour J, tout le monde est sur le pied de guerre pour vous accueillir au mieux, parking, café, carte… 76 inscrits ! Pas d'improvisation !
Après une magnifique semaine, la pluie est au RV et malgré notre conscience des besoins en la matière, nous sommes relativement déçus. Le parcours est joli et sous la pluie, ça gache un peu…
10h30. Le parking est plein et les derniers cavaliers partis.
Séance photo sur le halage...
puis à la sortie du bois de la Chaussonnerie (Merci à M. de Rosnay).
et nous nous dirigeons vers la pause. Le parasol fait office de parapluie…
Nous aurions peut-être dû prévoir des boissons chaudes !!!
Les moins prévoyants sont déjà trempés comme des soupes.
Malgré tout, tout le monde a le sourire et semble apprécier le parcours.
Bon, il est temps de repartir ; il reste encore une quinzaine de kilomètres.
Le gué est loin d’être infranchissable… même après un verre de rosé !
Vers 14 heures, le temps s’améliore… mais c’est fini et tout le monde se retrouve autour d’un verre, puis du buffet.
Merci pour votre participation et à l'année prochaine !
PS : Bon vent à Karine qui nous quitte pour d'autres horizons.