Samedi 24 juillet - Boucles de Murs-Erigné - 32, 37, 40 km
De bonne heure, de bonne humeur avons nous prévu de nous lever aujourd'hui, car nous voulons faire les 2 boucles de Murs-Erigné et la journée est annoncée chaude.
Pas de problème ! A 6 heures 30 sonnantes, notre plus proche voisin, l'âne, nous réveille de son doux cri... et nous nous retrouvons sous la tonnelle pour un bon petit déjeuner.
Pour cette première journée, nous décidons de faire 3 groupes : Michel et Coco ouvrent la voie car leurs chevaux sont les plus rapides. Joël, Didier, Sophie et moi partons ensemble et François, Catherine et Clément ferment la marche. Gigi et Laurène sont chargées de l'intendance.
Sur la carte, nous avons environ 5 km de GR pour rejoindre notre boucle du matin. Les 1ers kilomètres sont goudronnés, mais agréables et nous traversons de jolis villages.
Puis le téléphone sonne. C'est Michel qui nous prévient qu'un peu plus loin, le GR n'est pas praticable à cheval. Il faut traverser une pâture que le propriétaire a ouvert pour nous laisser passer.
Nous décidons d'attendre François ((ils n'ont pas la carte pour ce tronçon) et en profitons pour faire une pause, pipi pour les filles et cigarette pour Didier.
Les bords de Loire sont vraiment très beaux.
Au bout d'un moment, ne voyant pas les autres arriver, Joël part à leur rencontre. Enfin, les voilà ; ils ont raté un chemin et ont été obligés de faire demi-tour.
Nous traversons la pâture, en longeant la Loire. C'est sympa. Mais rapidement, le balisage disparaît et aucune sortie n'est visible. Nous apercevons bientôt Michel et Coco qui reviennent au galop. Pas de sortie. Ils cherchent depuis un moment.
Joël part en éclaireur et revenu bredouille, nous propose de traverser la clôture qui ne semble pas électrifiée. C'est ce que nous faisons. Les chevaux bougent un peu... (Pour l'anecdote, au retour, le champ est occupé par un énorme troupeau de vaches accompagnées de leur taureau... et la clôture était bien électrifiée)
Bon, nous voilà enfin sur notre chemin. Il est déjà plus de 10 heures et nous n'avons guère avancé.
Les groupes se reforment et vu l'heure, nous décidons de couper pour ne pas être trop tard au lieu de RV.
Quelques km plus loin, nous croisons une chasse. Les chiens déboulent de partout, les trompes sonnent... Sophie balise un peu mais Mil'Or se comporte en vrai cheval de randonnée et reste stoïque.
Il commence à faire chaud et il est déjà plus de 13 heures lorsque nous atteignons le lieu de pic-nic "le bois de loup", en bord de Loire. Les filles ont bien fait les choses ; les chevaux peuvent boire et se tremper les pieds. Michel et Coco ont fait la grande boucle mais nous ont rejoints juste avant la pause.
Pause bien méritée pour tout le monde car le soleil tape fort aujourd'hui.
Etude de carte avant de repartir. Michel décide de continuer sur la 2ne boucle. Catherine, François, Sophie et Clément rentrent directement et les autres vont faire une boucle intermédiaire.
Gigi et moi rentrons au campement. Chic, on va pouvoir monopoliser la douche !
Nous avons à peine le temps de nous retourner,que dèjà nos fiers cavaliers arrivent. Un peu fatigués, il faut le dire.
Pour mettre de l'ambiance, Coco fait son intéressant et tombe en descendant de cheval (la selle qui tourne. Classique !). Plus de peur que de mal. Nous le dorlotons et déjà ça va beaucoup mieux.
Laurène est embêtée, car Iquito a déplacé un des ses fers arrières. Elle a peur de ne pas pouvoir repartir le lendemain. Coco a tout ce qu'il faut dans sa superbe saccoche, toute neuve...
... et Paul a la technique. Aussitôt dit, aussitôt fait et voilà Iquito referré. Bon pour le travail ! Merci Paul.
Ce soir, Valérie (la femme de François) et Florence (une amie) nous rejoignent pour dîner. L'équipe s'agrandit !
Il fait tellement chaud que Catherine expérimente une nouvelle technique de conservation de l'apéro. Direct du congélateur...
Les hommes s'activent au fourneau. C'est beau hein ?
et les femmes préparent l'apéro. Ben oui !
Nous passons la soirée à nous remémorer nos aventures équestres passées et envisageons déjà de nous retrouver l'an prochain : pourquoi pas les Monts d'Arrées ou le Cotentin ? Affaire à suivre.
Avec tout ça il se fait tard. Bonne nuit. Demain est un autre jour.